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ATROCITY EXHIBITION DEAD SOULS: | Sujet: LULU & MOIRA dynamitez moi ! Ven 14 Sep - 17:36 | |
| Il y avait bel et bien un endroit où Moïra se sentait chez elle, c’était au club. Elle y passait ses journées et une bonne partie de ses nuits et elle ne pouvait concevoir d’être ailleurs. Etre la favorite de Clash ne gâchait rien à cette sensation de foyer. Et en bonne maîtresse de maison, Moïra ne se gênait pas pour le faire savoir à tout le monde. Elle passait son temps à hurler sur les autres danseuses et ne s’en lassait jamais. Moïra était le genre de personne qui aimait attirer l’attention et elle ne supportait pas qu’on puisse lui voler la vedette. D’ailleurs elle s’était mise à détester la nouvelle recrue du club, une jeune fille à la chevelure flamboyante et elle ne se privait pas pour lui faire savoir. D’autant qu’il s’agissait de la première semaine de Lulu et que bien malgré elle, Moïra voulait lui en mettre pleins la vue. Et aujourd’hui cette petite garce commençait sérieusement à lui taper sur le système à lui posait des centaines de questions sur le fonctionnement du club. Si bien qu’il arriva un point où la danseuse ne supportait plus sa collègue. « Ecoute moi petite conne, ici t’es simplement libre de fermer ta gueule ! » lança Moïra d’un air satisfait en agrafant son soutien gorge. La seule raison pour laquelle Moïra se savait supérieure à la jeune danseuse c’est qu’elle était vierge. Elle n’avait pas cédé à tous les hommes qui avaient souhaité ses faveurs et maintenant elle valait beaucoup. Aussi elle se moquait bien d’attirer la sympathie des autres femmes, tout ce qu’elle constatait, c’est que ces femmes étaient traitées comme de vulgaires poupées gonflables qu’on fourrait comme les moins que rien qu’elles étaient. Elle accorda un petit clin d’œil espiègle à la jeune femme avant de se maquiller outrageusement pour faire sortir ses yeux clairs et ses traits fins. Elle entendit les autres ricaner et elle ne put réprimer le sourire qui naissait sur son visage.
C’est alors qu’elle entendit Clash hurler après elle. « Bambi !!! Tu vas me trémousser ce cul de pucelle tout de suite !! » Il ne lui laissa pas le temps de répondre et la saisie fermement par le bras pour la pousser sur la scène. Il ne fallut qu’une fraction de seconde pour que Moïra laisse place à Bambi. Plus rien n’avait d’importance, il n’y avait ni mal, ni bien, il y avait seulement la musique répétitive sur laquelle Bambi remuer ses courbes lascivement. Jusqu’à présent elle ne c’était contentée que du regard avide de tous les hommes de l’assistance. Elle n’était finalement que secondaire. Il venait ici régler leur affaire avait de parier sur qui et quand dépucellerait la très célèbre Bambi. Elle vibrait à chaque murmure et s’exhibait sans aucune honte. C’était un peu comme si depuis toute petite elle n’avait rêvait que de ça. Elle savait que ce n’était pas un monde dans lequel on aimait vivre en général. Mais Moïra n’était pas tout le monde. Pour elle il n’y avait rien de plus vivifiant que d’ondulait son corps sur une scène salle, dans une pièce sombre et une atmosphère pesante. Elle avait grandit dans ce milieu et c’est surement dans celui là qu’elle mourrait également. Et depuis peu, elle éprouvait d’avantage plus de plaisir à écarter les cuisses en rythme puisque Lulu faisait partie de sa petite famille. Elle avait la sensation de ne danser que pour lui, elle planter ses yeux dans les siens alors qu’il était au bar dans le coin le plus sombre de la pièce et plus rien ne pouvait l’arrêter. Leur relation était parfaitement platonique et il n’y avait rien de plus agréable que de passer du temps avec lui.
La musique s'acheva et Moïra s'empressa de rejoindre les coulisses. Toutes les bonnes choses ont une fin se dit-elle pour se rassurer tant elle détestait ce moment là. Elle enfila un t-shirt et couru rejoindre Lulu au bar, attrapant au passage une bouteille de vodka.
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ATROCITY EXHIBITION DEAD SOULS: | Sujet: Re: LULU & MOIRA dynamitez moi ! Ven 14 Sep - 19:02 | |
| Posté dans un coin du bar, Lulu observait les différentes personnes qui se trouvaient dans la salle. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il avait trouvé un job par l’intermédiaire de Moïra, et heureusement qu’elle était là. Car il a vraiment besoin de tunes le gamin. Il s’est endetté comme pas possible pour une histoire de beuh, si seulement il arrivait à diminuer sa consommation son portefeuille s’en irait mieux. Mais sa dépendance à l’herbe bleue est tellement forte, que la première chose qu’il fait à son réveil est d’allumer le splif qu’il s’est roulé la vieille. Avant il avait l’habitude de le fumer avec Ringo, mais son « mec » arrêtait avec la dope pour se sortir de la merde. Donc il ouvrait la fenêtre de la cuisine, et malgré le froid de septembre qui soufflait sur ses jambes imberbes il fumait comme si ce bout de merde remplaçait le boost du café. Ce soir, il servait les verres aux bonhommes venus se rincer l’œil pour combler leur manque de cul. Ou encore, apprécier le spectacle pendant une partie de poker, et puis quelle meilleure moyens de gagner en détournant l’attention de son adversaire. C’est un principe ici, les nouveaux clients qui se faisaient plumés par les habitués. C’était tellement simple comme bonjour. Le jeune rouquin passait entre les tables pour servir les commandes passées, slalomant entre des danseuses moitié nues essayant de se faire glisser quelques billets verts dans la jarretière. Lui, se dandinait essayant d’intercepter le regard de certain pour plaire. Il avait toujours été comme ça, avoir ce comportement de vouloir se faire sauter sa petite culotte, et rembarrant le mec à la dernière minutes. Le fait d’être un puceau et de le faire savoir donne ce désir chez le gens, de le dépuceler. Ce côté inaccessible qu’il aimait rechercher. Au lycée, on se foutait de sa gueule car il n’avait pas encore trempé son petit –pas sûr- oiseau, mais ici, cela devait un jeu et même un avantage. Cela vous menait au palmarès, dépassant ses filles faciles à la cuisse légère. Et lui, Lulu savait comment provoquer du désir. Un jean moulin, un string rose flash qui dépasse, un peu de noir sur les yeux et le tour est joué. On peut l’appeler travelo si vous voulez, mais avec cet accoutrement il se faisait deux fois plus de pourboires que quelques déchets de danseuses. Avant de travailler ici, il ne portait pas de string juste des Pull-in ou Dim dépassant du pantalon laissant apparaitre son fessier à la limite d’être marqué dans le guide Michelin comme œuvre d’art. Imbu de son corps, c’est une certitude mais il avait compris qu’il pouvait s’en servir à ses intérêts. Quand Moïra lui a annoncé qu’il était pris à la boite où elle travaillait, il l’emmena dans une boutique de lingerie pour qu’il s’achète un ou deux string pour le service. Elle avait ri quand il lui avait annoncé, mais il savait que son idée pouvait marcher. Et si on lui demandait de monter sur scène pour un strip, il ne se ferait pas attendre. Il aimait ça se foutre à poils. Et un beau string aide tout le temps, demandez à n’importe quelle nana à Boston, elles vous répondront toutes la même chose. Ses commandes données, il retourna au bar et commença à nettoyer les verres usagés, certains ayant des restes d’alcool, d’autres possédant une large marque de rouge à lèvre laissé par une femme siliconée, ou encore un avec un vieux cracha à l’intérieur. Si seulement il avait vu le mec faire ça, il lui aurait fait bouffer. Pendant qu’il nettoyait ses verres, il observait la belle Moïra en train de faire son numéro de danse. Elle est douée, pensait-il. Elle avait l’expérience, et dans la boite c’était elle la meilleure. Et elle le faisait savoir. Du même caractère que Lulu, elle était faite pour s’entendre avec lui. Mais quand il la voyait danser une petite pointe au cœur venait le pincer. D’autres hommes la regardaient d’un regard sale, et cela le dérangea. Mais il ne laissa rien paraitre, prenant sur lui-même. Enfin elle finit son numéro, et retourna dans les coulisses. Elle revint quelques secondes plus tard, vêtue d’un t-shirt et une bouteille de vodka à la main. « Belle danse Mo ! » lui lança-t-il sourire aux lèvres. |
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